Qu’a dit Jurgen Klinsmann à propos de l’Iran ?

Carlos Queiroz a demandé à Jurgen Klinsmann de démissionner du groupe d’étude technique de la Coupe du monde de la FIFA et a qualifié les commentaires qu’il a faits sur l’Iran de « honte pour le football ».

Klinsmann, vainqueur de la Coupe du monde avec l’Allemagne de l’Ouest en 1990, a affirmé alors qu’il travaillait comme expert pour la BBC que l’équipe de Queiroz avait “travaillé l’arbitre” lors de leur victoire 2-0 contre le Pays de Galles vendredi 25 novembre. L’ancien attaquant de Tottenham a déclaré: “Carlos s’intègre très bien à l’équipe nationale et à sa culture, il a échoué en Amérique du Sud avec la Colombie, puis n’a pas réussi à se qualifier avec l’Égypte, et il est arrivé juste avant la Coupe du monde avec l’Iran, où il a travaillé pour un long moment.

“Ce n’est pas par hasard, cela fait partie de leur culture, de leur façon de jouer. Ils ont travaillé l’arbitre. Ils travaillent le juge de touche et le quatrième officiel, ils sont constamment à leur oreille.

« Il y a eu beaucoup d’incidents que nous n’avons pas vus. C’est leur culture, ils vous sortent de votre jeu. “

Queiroz a ensuite invité Klinsmann au camp d’entraînement de l’équipe et a rencontré les joueurs “pour apprendre d’eux sur le pays” avant de conclure : “Nous voulons juste suivre avec toute l’attention quelle sera la décision de la FIFA concernant votre position en tant que membre de Groupe d’étude technique Qatar 2022. Parce que, évidemment, nous attendons de vous que vous démissionniez avant de visiter notre camp.

Le groupe d’étude technique est dirigé par l’ancien entraîneur d’Arsenal Arsene Wenger, qui est le chef du développement mondial du football de la FIFA, et fournit des analyses sur l’action de la Coupe du monde pour identifier les styles et les tendances qui se développent.

Ce n’est pas la première explosion de Queiroz au tournoi. Il a critiqué les supporters iraniens pour ne pas avoir soutenu l’équipe lors de sa première défaite face à l’Angleterre, puis a confronté un journaliste lors d’une conférence de presse à la veille du match contre le Pays de Galles, voulant savoir pourquoi le manager anglais Gareth Southgate n’est pas confronté au même niveau d’interrogation sur questions politiques comme lui.

Klinsmann a également fait face à des critiques plus larges pour ses remarques, qui ont été faites lors d’un examen pour la BBC, et a cherché à adoucir les eaux dans une interview avec BBC Breakfast dimanche. «Il y avait des trucs vraiment sortis de leur contexte. Je vais essayer de l’appeler et de calmer les choses”, a déclaré l’ancien attaquant de Tottenham.

“Je n’ai jamais critiqué Carlos ou le banc iranien. Certains ont même pensé que je critiquais l’arbitre parce qu’il n’avait rien fait à propos de leur comportement sur le banc.

“Tout ce que j’ai décrit, c’est leur façon émotionnelle de faire les choses, qui est en fait admirable d’une certaine manière. Tout le banc vit le match. Ils sautent de haut en bas et Carlos est un entraîneur très émotif, il est constamment sur la touche pour essayer de donner à ses joueurs toute son énergie et sa direction.